Le Process Communication Model®

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Auteur

Patrick Probonas

Date de publication

01/07/2022

Le Process Communication Model® ou PCM

Le créateur du (PCM) Taibi KAHLER, a créé les « mini scénarios » Cette approche, inspirée à l’origine par « l’analyse transactionnelle » d’Éric BERNE, permet de percevoir, de manière prédictible, quand interviendra le stress dans l’interaction. Cette avancée révolutionnaire dans l’analyse et le décryptage des types relationnels, a été récompensée par le prix Eric BERNE en 1977.

Elle a trouvé son application concrète au travers de la sélection des astronautes du programme spatial Apollo, pour lequel Taibi KAHLER a développé un système spécifique et complet de formation à la communication.

La première application concrète

Le programme spatial américain proposait une première dans l’histoire : faire coexister 3 personnes dans la cabine de commande d’une fusée (un espace habitable de 6,17 m au cube) pendant plusieurs jours. On peut imaginer les conditions de telles missions : Un espace exigu, sans échappatoire, une pression psychologique intense, un niveau de stress qui peut vite déraper et des relations qui peuvent se tendre à chaque instant.

Pour que ces missions spatiales puissent se dérouler sans accroc, il fallait sélectionner des personnalités pourvues de souplesse, de tolérance, d’adaptabilité et de bien d’autres qualités, en particulier relationnelles. Le modèle de process communication a parfaitement fonctionné comme le commente Terrence McGuire, Psychiatre en chef de la NASA de 1959 à 1996. Il dit : « Son modèle (Taibi Kahler) est extrêmement précieux pour la prédiction des comportements individuels »

 

Les 6 types de personnalité du Process Communication Model®

Pour résumer, le process communication model® établit 6 types de personnalités présents chez tous les individus. Ils sont représentés par niveaux dans un immeuble à 6 étages dont l’ensemble figure la structure de personnalité. Chaque type est représenté par la couleur significative de ses attributs.

 

L’ordre présenté ici est un exemple parmi 720 combinaisons possibles.

L’étage du bas s’appelle « LA BASE » Cette base psychologique s’est constituée chez l’enfant aux alentours de 7 ans et s’est installée définitivement. C’est le « naturel qui revient au galop » Sa force comportementale est de 100%. C’est par son canal que l’on communique. Juste au-dessus se trouve « LA PHASE » A ce niveau se situe la demande de satisfaction des besoins psychologiques, les attentes de motivation. La phase peut changer au cours de l’existence en fonction des expériences de vie.

 

Comment fonctionnent les « étages » ?

Les étages ont chacun une force d’influence sur nos manières de communiquer et de réagir aux stimulus extérieurs. Le curseur des pourcentages ira en s’amenuisant plus on s’élèvera vers les étages supérieurs.

Par exemple, nous sommes très à l’aise pour communiquer via notre base car c’est notre nature. Mais ce sera plus délicat d’user du langage et des postures propres aux derniers étages. Cela ne nous est pas naturel et demande un effort particulier. Celui-ci ne peut pas être tenu un long moment car il demande une dépense d’énergie importante.

Ici, l’axe de développement majeur consiste à se sentir plus à même de « monter » dans les étages, de s’adapter plus facilement au mode de communication de chacun d’eux.

 

Quand la communication dérape…

En fonction des gens que nous rencontrons, avec lesquels nous travaillons ou vivons, au travail et à la maison, nous sommes amenés à nous adapter au mieux dans chaque cas d’échange relationnel.

Cependant, des malentendus surviennent au quotidien. Si des valeurs ou des critères qui nous tiennent à cœur et nous constituent semblent ne pas être respectés, nous nous raidissons et entrons dans un état de stress plus ou moins profond. Ce phénomène est connu sous le nom de « mécommunication » Il a des conséquences comportementales évidemment négatives.

 

Plus de souplesse dans les relations

Le process communication model® nous permet de prendre conscience de ce va-et-vient permanent. Nous prenons en compte les différences de vision du monde d’un individu à l’autre. L’utilisation volontaire et bien comprise de l’ascenseur de notre immeuble va participer activement à mieux comprendre les personnalités, les motivations des autres et les nôtres. Cette souplesse va augmenter notre capacité de tolérance et d’adaptabilité, assise sur une compréhension fine des personnalités et de leurs attentes.

Dans quels cas utiliser le process communication model® ?

Le process communication model® s’utilise dans tous les cas interrelationnels, c’est-à-dire sans cesse.

Dans le domaine professionnel, il interviendra avec bonheur dans tous les métiers de contact : les professions commerciales, le management et les fonctions RH sont directement intéressés. L’impact sur l’efficacité des négociations et sur l’adéquation des discours aux équipes et leurs membres est immense et immédiatement visible.

Cet outil est un levier pour générer une motivation bien comprise, en lien avec des besoins psychologiques désormais connus et surtout compris. Il devient un liant indispensable au travail en équipe et à la coopération grâce à une compréhension mutuelle clarifiée.

Dans la vie privée, riche en échanges, il se révèlera vite indispensable à des relations équilibrées et apaisées.

Mon usage du Process Communication Model®

Lorsque j’ai découvert le Process Communication Model®, j’ai saisi l’impact qu’aurait cet outil sur ma façon de mener les missions de coach et de formateur. Son efficacité est impressionnante. elle se révèle particulièrement dans le gain de temps pour la compréhension des profils. On peut s’attacher, sur cette base clarifiée, à entamer le vrai travail de progrès et d’atteinte des objectifs.

Je l’intègre dans toutes mes formations et le transmets de manière adaptée aux publics auxquels je m’adresse.

Une fois le profil déterminé avec l’aide des filtres PCM, je m’appuie sur la puissance des méthodes et protocoles de PNL (Programmation Neuro Linguistique) pour lever des freins, gérer des obstacles, élargir le champ des possibilités et avancer avec confiance. Cette complémentarité est très constructive pour progresser.

 

 

Les erreurs à éviter

Les erreurs à éviter dans l’usage quotidien du process communication model (il y en a toujours…)

  • Croire que la personnalité d’un individu se résume à sa base ou à sa phase. Un profil n’est pas la personnalité
  • Croire qu’un type de personnalité est une personne
  • Faire des généralités déplacées (les analyseurs sont comme ceci, les empathiques sont comme cela…)
  • Prendre appui sur le profil d’une personne pour la critiquer
  • Croire que la compréhension d’un individu dans sa complexité est une chose facile.
  • Utiliser le vocabulaire de la PCM avec des personnes non informées

 

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